mardi 2 novembre 2010

I lost myself.


















On a la fâcheuse habitude de tomber amoureuses des jolis garçons. C'est vrai que c'est plutôt logique : trop peu sont les gens qui aimeraient embrasser des laiderons -et encore si ça ne se limitait qu'à embrasser..- Quoi que vous fassiez, qui que vous aimez, vous devrez forcément faire face à deux questions un jour ou l'autre. Si vous vous coltinez une mocheté adorable, vos amis vous diront : "Oui c'est vrai qu'il est gentil. Mais à part ça?" Or, si vous vous tapez un pur canon, une question sera inévitable de la part de votre entourage : " C'est pas trop dur de le voir admiré par toutes ces filles?" Ta gueule. Ouais TA GUEULE, ouais c'est dur de le voir admiré par toutes ces salopes. Elles le couvrent de compliments, elles veulent pas lui faire plaisir, au fond elles veulent une chose bien précise : Lui. On t'a jamais appris que la polygamie avait souvent pour conséquence.. La mort? Non, cette fameuse question posée par votre entourage ne sera pas agréable à entendre. Et votre réponse sera faux-cul, forcément. Du style "Non, toutes ces filles qui lui courent après me mettent en valeur." Tu parles. Soyez sincère envers vous-même! "Oui, ça me gène, d'ailleurs la prochaine qui essaie de l'amadouer, je l'envoie à la morgue illico." voilà. Il faut pas se voiler la face. On n'aime personne, on fait semblant d'aimer afin d'être aimé en retour.

lundi 1 novembre 2010

Non je ne sais pas par quoi commencer. Il y a tant de choses à dire sur toi. Tant de petits détails qui traversent mon esprit. Il y a tant de choses à dire sur nous. Je ne dirais pas que je t'aime, ce serait trop banal, trop peu intéressant. Il me faudrait trouver les mots qui te feraient réaliser, qui te feraient réfléchir. Je ne suis plus moi, tu n'es plus toi. A présent nous sommes Nous. Tu me complètes, je t'admire. J'admire ta singularité, j'admire le courage que tu as pour me supporter. Pour supporter mes rêves irréalisables, mes envies soudaines, mes crises de nerfs incontrôlables et toutes ces autres choses insupportables que je te fais endurer. Mon amour si tu savais à quel point je tiens à toi. Je n'aime pas que ton physique ou seulement ta personnalité. J'aime la personne entière que tu es. Qualités et défauts. Erreurs et prouesses.

mardi 20 juillet 2010

" Girl, you got what you deserve. " Justin Timberlake



L'amour est une pute, et à mon grand désespoir, j'ai trop payé pour.
Je demeure seule et ruinée.
Elise D. Maravilla
photo de moi, modèle : Chris D.

lundi 19 juillet 2010

I'm not crying, cause I'm flying. I'm diying today.

Je le regardais avec passion, j'inspectais chacun de ses détails : il avait un épi sur le côté de droit de son crâne, il se rongeait les ongles et paraissait anxieux. Ses yeux rieurs étaient bleu océan, on pouvait voir distinctement les veines de ses mains. Il était grand et mince. Je voulais un peu de compagnie, il avait le profil parfait pour ce désir. Mais il avait l'air inaccessible, trop parfait pour moi.
Et il m'a regardée. Une première fois, brièvement. Il a contourné mon regard et m'a regardée une deuxième fois avec plus d'insistance quelques secondes après. Je lui ai souri, et avec grand étonnement, il m'a répondu. Si cette scène avait fait partie d'un film, j'aurais couru vers lui et l'aurais embrassé, car je sentais qu'il y avait un bon courant entre nous. Mais c'était réel, et je n'osais pas imaginer sa réaction si je l'avais fait. Donc je me suis contentée de le regarder, encore et encore, afin de découvrir ses détails les plus précis. Sa beauté était irréelle. Il était fait pour moi. Il était fait pour me plaire. Et oui, effectivement, il me plaisait. Mais pourquoi était-il seul sur ce banc? Il tenait sa cigarette de la main droite, et lorsqu'il en aspirait une bouffée et la recrachait, c'était comme si le monde autour de lui s'arrêtait. Il faisait cela avec délicatesse et sensualité. On aurait dit qu'il embrassait une femme, et qu'il y prenait un réel plaisir. J'aurais voulu que sa cigarette dure une éternité. C'était passionnant.
J'ai sorti à mon tour une cigarette de mon paquet, et ai pris mon feu. Mais après quelques essais, mon briquet avait plutôt l'air fatigué. J'ai alors pris ça comme un coup du destin. Je devais aller le voir, LUI, et lui demander d'allumer ma pauvre clope. J'ai imaginé la scène mais ai pris peur. Lui demander quelque chose m'effrayait. Et si je le dérangeais? Tant pis. Je voulais l'aborder, et fumer.
Mon coeur contrôlant mon cerveau, je me suis levée, et c'était trop tard. Quitte à être debout, autant aller le voir. J'avais une boule au ventre, mais j'avançais vers lui. Pourquoi un inconnu me faisait-il autant d'effet? C'était ridicule. A cinq mètres de lui, je me suis dit que ce n'était pas si difficile que ça. A quatre mètres, j'ai repris peur. A trois mètres, je ne pensais plus à rien. A deux mètres, je lui ai souri. A un mètre, j'ai ouvert la bouche et ai prononcé ces quelques mots : "Excuse moi, mon briquet semble faire la grève, tu pourrais me prêter le tien s'il te plaît?" Quelle conne. "Mon briquet semble faire la grève..", je n'aurais pas pu trouver mieux? Pas très classe, comme première avance. Il m'a souri, a fouillé sa poche, en a sorti un zippo noir, et me l'a tendu sans dire un mot. J'ai fait tourner la roulette, ma cigarette s'est allumée. J'ai essayé d'être classe, en restant naturelle. J'ai tiré une latte, lui ai souri, l'ai remercié, et suis repartie à ma place. Ca y est, j'étais à nouveau seule sur mon banc, ma clope à la main, et les yeux cachés derrière mes lunettes, mais rivés sur lui.
Elise D. Maravilla. (happy birthdaaay)

" Show me the way to the next little girl. " The Doors


L'amour se consume peu à peu. Au début, on en meurt d'envie. On déguste. Puis au fur et à mesure, on n'y fait plus vraiment attention. On veut arrêter là mais on a peur de regretter. Donc on continue. Et la fin a un goût gerbant.
L'amour c'est comme une clope, en fait.
Elise D. Maravilla.

vendredi 5 mars 2010

" Je m'habille de noir car je suis en deuil de moi-même. " Frédéric Beigbeder.


J'ai eu le temps de boire mon verre, le tien, puis les sept autres que j'ai demandés. J'ai vu trois étoiles filantes, neuf couples sont passés à côté de moi, ma glace a fondu, notre table a été débarrassée, les serveurs m'ont demandé de partir mais je ne voulais pas, car je t'attendais. Je suis restée quatre heures. Les jambes croisées, les cuisses marquées par la chaise, et le regard vide. Tu n'es jamais revenu, toi qui prétendais partir quelques secondes pour me faire une surprise. Connard. J'ai fini ma soirée au bord de la Seine, me demandant quelle allait être ta réaction lorsque tu allais voir les trente-deux appels manqués sur ton portable.
Elise D. Maravilla.
Photo de moi, modèle : Laura G.